Chères toutes et chers tous,
Le terme paix vient de l’ancien français pais et du latin pax qui désigne la concorde et des conventions passées entre des Etats pour établir un ordre international excluant le recours à la guerre.
La paix, c’est la suspension brève ou durable de la violence comme outil cruel de négociation de l’ordre social. La paix crée une sorte d’égalité dans les possibilités d’émancipation car elle ouvre un espace de tranquilité et d’édification, loin des affres des guerres ou des conflits. La paix, c’est la revanche majestueuse de la culture sur l’impulsion de destruction qui peut habiter de tristes heures de l’Histoire. La paix, c’est aussi dans les cours de récréation préservées du harcèlement ces scènes joviales et douces d’enfants qui croient dans les colombes.
“L'amour est la seule force qui peut stopper un homme dans sa chute.” Paul Auster, Moon Palace.
De tous temps, la littérature s’est fait le reflet des conflits qui déchirent les êtres humains. Du grandiose Guerre et Paix de Tolstoï à Michel Tournier dans La couleuvrine, de La Trève de Primo Levi en passant par L’Hymne à la Colombe de Romain Gary ou encore le bouleversant Apeirogon de Colum McCann, les écrivains se penchent sur le chevet du monde pour tenter de donner à comprendre ses ténèbres ou, au contraire, de faire briller l’espoir quand nous n’attendons que lui.
La littérature est aussi un outil de survie mentale dans la guerre. Quand les bombes tombent, quand les jours se succèdent frappés de désespoir, lire et imaginer demeurent des vecteurs de notre humanité. Lire nous tient debout, même si ce petit miracle ne suffit jamais. Lire ouvre des fenêtres vers un monde nouveau où la vie reprendra son cours. Il suffit de lire le puissant ouvrage de Delphine Minoui Les passeurs de livres de Daraya pour le ressentir : vous y entrez dans une biblitohèque clandestine souterraine en Syrie, calfeutrée dans un sous-sol de la ville, où de jeunes révolutionnaires ont sauvé un à un des livres ensevelis sous les ruines pour faire société lisante et ce faisant, conjurer l’absurdité prédatrice de la guerre.
Lire, c’est aussi faire la paix en soi-même : le silence et le calme procurés par la lecture nous préservent de la frénésie du quotidien. La concentration soutenue permise par un roman addictif nous éloigne de nos pensées chagrines. Notre créativité est regonflée à bloc comme l’ont montré de nombreuses études. Et puis cela rend plus heureux selon une étude menée par l’Université de Liverpool !
Même si le bonheur n’est peut-être qu’une série de moments de grâce déconnectés les uns des autres, ils sont toujours bons à prendre. Faire des provisions de bonheur pour l’hiver grâce à la lecture : en voilà un programme réconfortant.
Nous vous souhaitons de belles lectures, toujours.
Tous vos retours sont appréciés ; vous êtes près de 4000 à nous suivre. Merci 🙏
🎙L’Interview Émotions : Michel Desmurget
Dans son récent ouvrage intitulé Faites-les lire ! Pour en finir avec le crétin digital, Michel Desmurget met en évidence la tendance à la baisse de la lecture chez nos enfants malgré le caractère irremplaçable de cette pratique. Extrêmement documenté, cet ouvrage passionnant qui célèbre tous les pouvoirs de la lecture partage des informations essentielles, particulièrement utiles aux parents, sans jamais les culpabiliser.
Michel Desmurget est docteur en neurosciences et directeur de recherche de l'INSERM. Il travaille dans l'unité mixte de recherche numéro 5529 du CNRS et de l'université de Lyon à l'Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod. Il a vécu près de huit ans aux États-Unis, travaillant dans plusieurs universités américaines, dont le MIT, l'université Emory et l'université de Californie à San Francisco. En 2011, il est nommé directeur de recherche à l'INSERM.
1/ Si je vous dis émotions et littérature, à quoi pensez-vous ?
À un pléonasme ! L’émotion est la substance primordiale de la littérature. Comme l’écrivait Proust, lire est une expérience unique qui « déchaîne en nous pendant une heure, tous les bonheurs et tous les malheurs possibles dont nous mettrions dans la vie des années à connaître quelques-uns ». Nul autre support ne permet, à ce point, d’entrer dans la tête des personnages, non seulement pour comprendre la complexité de leur pensée (contradictions, hésitations, doutes, etc.), mais aussi pour éprouver la richesse et la variété de leurs émotions (peur, joie, colère, vengeance, concupiscence, etc.). Le dictionnaire offre une définition de la trahison. La lecture de Madame Bovary permet d’en faire l’expérience, tant du point de vue du traitre que du trahi. Nombre d’études confirment ce point en montrant que les ouvrages de fiction aiguisent l’empathie et améliorent la capacité des lecteurs à se comprendre eux-mêmes, à comprendre les autres et, in fine à interagir avec ces derniers. En ce sens, elle est une machine à fabriquer de l’intelligence sociale et émotionnelle.
2/ L’émotion que vous préférez voir chez quelqu'un ?
L’empathie ! parce qu’elle est notre ultime rempart contre la barbarie et l’inhumanité. Après avoir observé les plus grands criminels nazis au procès de Nuremberg, Gustave Gilbert, psychologue militaire, n’avait trouvé qu’un point commun, un seul, à tous les accusés : l’absence d’empathie, c’est-à-dire l’incapacité à ressentir et éprouver ce que ressentent et éprouve nos semblables. Gilbert voyait dans ce manque, la source du mal absolu. Je pense qu’il avait raison.
3/ Le livre qui a suscité chez vous le plus de :
Le Vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway
Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig
La route de Cormac McCarthy
Des souris et des hommes de John Steinbeck
Conscience contre violence de Stefan Zweig
Le procès de Franz Kafka
4/ Un des moments les plus émouvants de votre vie de lecteur ou auteur ?
Le jour où j’ai croisé mon père dans un livre que je venais d’extraire d’un vieux carton, au fin fond de la cave (Le Zéro et l’infini, d’Arthur Koestler). La marge était truffée d’annotations manuscrites, explications de texte et ressentis personnels. Pendant deux heures, j’ai retrouvé ces moments merveilleux où il me lisait et me racontait des histoires. Plus de 30 ans après sa disparition, j’ai retrouvé sa voix et ses intonations mais aussi, assis dans cette toute petite cave, sa chaleur, son odeur et sa présence rassurante. J’annote toujours les livres que je lis. J’aime à penser qu’un jour, bien après mon départ, mes filles, elles aussi, me retrouveront par hasard, au détour d’un roman surgit d’un vieux carton.
5/ Le personnage de roman qui vous a le plus marqué ?
Un seul ? Franchement, je ne sais pas. C’est une question terrible. Si j’en citais un, j’aurais l’impression de trahir tous les autres. Or, tous m’ont nourri et, en grande partie, c’est la diversité de ces personnages qui m’a permis de me construire et de grandir. Tous furent importants : les hommes, les femmes, les puissants, les fragiles, les fourbes, les grandioses, les riches, les pauvres, les lâches, les courageux, les ternes et les flamboyants. Il y a eu Cyrano, Fracasse, Jean Valjean, Jane Eyre, Quasimodo, Dorian Gray, Elisabeth Bennett, Emma Bovary, Jean Louise Finch, Georges Duroy, Meursault, Drogo, etc. Comment n’en retenir qu’un ?
6/ L’auteur ou autrice qui vous touche le plus ?
Diable ! Encore une question impossible je le crains. Comment n’en extraire qu’un ; un seul. C’est un peu comme de demander à un enfant de choisir entre ses deux parents, à ceci près qu’en matière de livres, les parents se comptent par dizaines. Ils se succèdent et s’enchevêtrent tout au long de la vie. Tous laissent une trace en nous, même ceux que nous avons semble-t-il oubliés, comme le montre le merveilleux ouvrage de Jacqueline de Romilly dédié au « Trésor des savoirs oubliés ». Comment isoler un géant au milieu de la constellation ? Comment se décider entre Dahl, Perrault, Andersen, Hugo, Zola, Dumas, Duras, Atwood, Maupassant, Steinbeck, Tolstoï, Mann, Harper Lee, Zweig, Goethe ; et tous les autres ? Tous m’ont touché, certes différemment, mais profondément. Je suis incapable d’en sortir un seul.
7/ Où et quand préférez-vous lire ?
Je lis principalement le soir, avant d’aller dormir ou dans les transports en commun (train, bus). Je lis aussi davantage pendant les vacances, comme tout le monde, je suppose. Il m’arrive aussi d’écouter des livres audio en me rendant au travail (à pieds). Tous les textes ne s’y prêtent pas, mais c’est un moyen très sympa d’occuper le chemin.
8/ À qui offrez-vous des livres le plus souvent ?
À mes filles, principalement. Les pauvres, je les submerge ! Plus globalement, j’aime offrir des livres à mes proches, à mes amis et (surtout) leurs enfants. Ce n’est pas une facilité. Avant d’offrir un livre, je cherche, je réfléchis, je me demande ce qui pourrait coller. Souvent (très souvent) je me trompe. Au début cela me blessait de voir à quel point un texte que j’avais trouvé magnifique était parfois accueilli avec autant d’indifférence et de désintérêt (voire de mépris). Et puis j’ai réalisé que cela faisant parti du jeu. Offrir un livre c’est difficile, pour celui qui donne, mais aussi pour celui qui reçoit. Car en recevant un livre, on ne reçoit pas que du papier et quelques mots ; on reçoit une part de l’autre, de ce qui le touche et le fonde. Offrir un livre, c’est donner un morceau de soi.
9/ Le livre qui a changé votre vie ?
Fichtre, encore une question impossible. En fait, ce n’est pas un livre qui a changé ma vie, c’est une boutique de livres ! Mes parents n’ont pas eu (c’est peu de le dire) une vie facile. La guerre et l’horreur nazie, les ont profondément marqués. Les livres étaient, je crois, la seule chose encore capable de les apaiser. C’est ainsi qu’ils ont fini par reprendre une petite librairie-papeterie à Lyon. Cela leur a permis de retrouver un peu de sérénité, au cœur d’une mémoire désespérément sombre et tourmentée. C’est là que j’ai grandi. Ma vie aurait été totalement différente si mes parents avaient choisi d’acheter un bar, comme ils l’avaient un temps envisagé. L’alcool était une autre option vers l’oubli ; non pas à travers l’apaisement comme le proposait les livres, mais à travers la destruction de soi. Jamais je ne remercierais assez mon père et ma mère d’avoir préféré la consolation des livres à l’anéantissement de l’alcool. C’est pour cela qu’il m’est impossible de répondre à la question. Ce n’est pas un livre, mais une librairie qui a changé ma vie.
10/ Épilogue : finissez la phrase suivante > La littérature m’émeut quand…
… quand elle « déchaîne en nous pendant une heure, tous les bonheurs et tous les malheurs possibles » et ce faisant nous permet d’explorer tous les recoins cachés de notre humanité, des plus sombres aux plus lumineux.
📚 Readlist de la paix
1/ Pour célébrer la beauté du monde quand les combats cessent
La Trève de Primo Levi, Le Livre de Poche, 2003.
2/ Pour faire un voyage spirituel à travers les yeux d'un enfant dont le quotidien est ravagé par les conflits
Le jour où la guerre s’arrêta, Pierre Bordage, Au Diable Vauvert, 2014.
3/ Pour mieux comprendre le droit à la dignité dans toute société
La clinique de la dignité de Cynthia Fleury, Seuil, 2023.
4/ Pour discuter avec les enfants de la grande famille des humains
Sous le Même Ciel de Britta Teckentrup, Hatier Jeunesse, 2017.
🧠 Les secrets de nos émotions : La guerre, quels effets sur notre cerveau ?
L'impact dévastateur de la guerre sur la condition humaine ne se limite pas aux champs de bataille et aux conflits armés. Au-delà des cicatrices physiques, les ravages psychologiques infligés par la guerre sont profonds et durables. Le cerveau humain est particulièrement sensible aux traumatismes liés à la violence et au chaos des conflits armés. Le lien entre la guerre et le cerveau humain soulève des questions cruciales sur la nature de la résilience et de la vulnérabilité mentale dans des contextes de violence extrême. L’exploration des effets de la guerre sur le cerveau humain montre que les conséquences de ces expériences laissent une empreinte indélébile sur la santé mentale des individus et des communautés touchées, mais aussi et surtout sur les personnes directement impliquées dans les combats.
En 2019, l'OMS a compilé des études montrant que dans les pays ayant connu un conflit au cours des dix années précédentes, plus d'une personne sur cinq (22,1 %) souffre de divers troubles psychologiques tels que la dépression, les troubles anxieux, le stress post-traumatique, les troubles bipolaires ou la schizophrénie. Près d'une personne sur dix (9,1 %) présente des troubles d'intensité modérée à sévère.
Le syndrome du stress post-traumatique (SSPT) est un des premiers effets de la guerre, affectant la santé mentale des individus exposés à des traumatismes. Ce trouble persistant se manifeste par des symptômes tels que des flashbacks, des cauchemars et une hypervigilance, impactant la qualité de vie quotidienne.
Dans un contexte de crise, la préservation de la santé mentale de la population est également cruciale. Limiter l'exposition aux informations, surtout visuelles, peut réduire l'anxiété, compte tenu de l'impact psychologique plus marquant des images par rapport aux textes. Il est essentiel de maintenir une vigilance particulière à ce sujet.
👉 Sources
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/24/comment-la-guerre-en-ukraine-affecte-notre-sante-mentale_6118869_3244.html#:~:text=En%202019%2C%20l'OMS%20a,troubles%20bipolaires%20ou%20de%20schizophr%C3%A9nie.
https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2819%2930934-1
https://www.lejdd.fr/Societe/la-guerre-en-ukraine-a-un-impact-sur-la-sante-mentale-des-francais-4098479
📬 Une histoire : le roman en six mots d’Ernest Hemingway
L'écrivain américain Ernest Hemingway aurait été un jour mis au défi de créer une histoire complète en seulement six mots. Le résultat de ce défi a donné naissance à l'une des plus courtes œuvres littéraires de Hemingway : "For sale: baby shoes, never worn" (À vendre : chaussures de bébé, jamais portées).
Cette histoire condensée en six mots suggère une tragédie et évoque toute une gamme d'émotions chez le lecteur. L'annonce de la vente de chaussures de bébé, associée à la mention qu'elles n'ont jamais été portées, évoque immédiatement un sentiment de perte, de deuil, et de tragédie. Le lecteur est invité à remplir les “blancs” et à imaginer une histoire complète, suscitant ainsi une réponse émotionnelle vive.
Cette anecdote souligne l'art de la concision en littérature et comment quelques mots bien choisis peuvent évoquer des univers entiers d'émotions et de signification.
Bien que l'origine exacte de cette histoire demeure quelque peu floue et que certaines sources suggèrent que d'autres écrivains pourraient en être les auteurs, elle est généralement attribuée à Hemingway.
📜 Citation(s)
"Le bonheur n'est pas le fruit de la paix, le bonheur c'est la paix même." Alain
"La paix n'est pas comparable à un objet précieux qui nous appartient. Il faut toujours la conquérir." Nordahl Grieg
"La paix n'est pas simplement un mur de séparation, mais un pont d'unité entre les cœurs.” Alice Walker
✨ Actualités de Love for Livres et des livres
Le tarot littéraire: offrez un cadeau de noël original et créatif !
Love for Livres lance un jeu de tarot unique en son genre : le tarot littéraire. 🃏
Ce jeu, fondé sur les 22 arcanes classiques dont le dessin est inspiré de grands classiques de la littérature et des fictions est un outil ludique et original pour mêler la force des récits avec un jeu mythique de hasard et de projection vers l’avenir. Chaque carte est une invitation à la réflexion et à l'imagination.
L'édition limitée pour Noël du tarot littéraire de Love for Livres est disponible en précommande. N'attendez plus !
👉 Pour précommander le tarot littéraire, c’est par ici 🎄
Notre cadeau du mois : votre carte Les Amoureux à découper issue de notre tarot littéraire !
Cette carte représente les Amoureux mais aussi un couple fétiche de la littérature mondiale….Vous pouvez lire le texte correspondant à la carte ci-dessous. Chaque carte propose des conseils autour de la pratique de la lecture.
La carte des Amoureux se présente à travers l'histoire tragique et enflammée de Roméo et Juliette, ces deux âmes issues de l'œuvre de William Shakespeare, destinées à s'aimer passionnément malgré les obstacles insurmontables. Cette carte incarne l'amour pur, la passion ardente et le dilemme déchirant entre le cœur et les conventions sociales.
À l’unisson de ce couple légendaire, cette carte chargée d’émotion vous invite à peser vos choix entre la pression des apparences et l’authenticité de liens indestructibles. Elle vous suggère que les meilleures choses de la vie n’arrivent qu’en affrontant des défis qui mettent à l’épreuve notre loyauté et ce que nous voulons vraiment faire de notre existence.
À chaque tournant de votre vie, n’oubliez pas de vous poser cette question simple : “Que veux-tu vraiment pour toi ? ”. Essayez d’imaginer ce que vous conseillerai(en)t un ou deux de vos personnages préférés. Méditez ces conseils. Cet exercice, inventé par Love for Livres d’après une idée originale du cognitiviste Jacques Fradin, s’appelle la multiplication des points de vue littéraire. Il vous aidera à rester à l’écoute de vos besoins profonds.
Love for Livres dans l’émission télématin du 17 novembre !
La semaine dernière, la journaliste Laura Tenoudji nous a fait le grand plaisir et la surprise de parler de nous dans la mythique émission Télématin sur France Télévisions.
📖 Si vous avez envie de trouver un livre selon vos émotions, le lieu de lecture, la saison ou encore le temps à y consacrer, allez faire un tour comme Laura l’a suggéré sur le site de Love for Livres.
🔎 Notre moteur de recherche de livres par les émotions, le premier du genre dans le monde, vous proposera une readlist diversifiée pour tous les goûts. C'est gratuit pour plus d'impact dans la société, et c'est avec plaisir.
Vous pouvez retrouver la partie consacrée à Love for Livres à partir de 1h41 ici
▶️ https://www.france.tv/france-2/telematin/5391039-emission-du-vendredi-17-novembre-2023.html
Formations et programmes d’accompagnement aux soft skills
Nos programmes de formations aux soft skills ou CPS (compétences psychosociales) Ils combinent des conseils et apprentissages concrets en sciences cognitives 🧠 avec des contenus inspirants issus de livres et de lectures. Le cocktail est inédit, nous avons la chance d’être suivis dans cette innovation par de très nombreuses entreprises, écoles et associations.
Quelles sont les modalités ?
Deux formats possibles : collectif ou solo, en présentiel ou en distanciel.
Masterclass (de 45 minutes à 2h) - Nombre de participants illimité OU programmes d'approfondissement de 1,2,3 jours pour 5 à 15 participants). 🧑🤝🧑
Sessions individuelles d'1h pour cibler des besoins spécifiques et des objectifs personnels.
En Français et en anglais. 🇫🇷🇬🇧
Intéressés ? Consultez le catalogue de nos formations en ligne.
Formation à la bibliothérapie : lancement de la 5ème et 6ème cohortes
Nous sommes ravis de vous annoncer le lancement des 5èmes et 6èmes cohortes de formation de la Love for Livres Academy, qui débuteront le 11 décembre et le 22 janvier prochains ! 🎓
📚 Si vous êtes curieux de découvrir la bibliothérapie, notre parcours immersion est fait pour vous ! Si vous aspirez à approfondir vos connaissances, nos modules d'approfondissement et de spécialisation vous offriront l'opportunité d’aller plus loin grâce à des ateliers et des entretiens individuels. Mais ce n’est pas tout, vous pourrez aussi vous spécialiser dans un public cible de votre choix grâce à notre module 4.
📢 Découvrez les thèmes de chaque modules ci-dessous (module 4 dans les parcours Approfondissement et Spécialisation uniquement) :
Pour vous inscrire aux sessions de présentation (30 minutes) sans engagement, c’est ici.
L’accès à la lecture pour tous les enfants: une mise en pratique encore fragile
Le lundi 20 novembre marquait la Journée internationale des Droits de l'enfant. Selon un rapport du Défenseur des droits sur l'accès des enfants aux loisirs, sports et culture, l'accès facile aux livres, indépendamment de la condition socio-économique, est crucial. La Déclaration des droits de l'enfant de l'ONU de 1959 établit le droit de se livrer à des jeux et activités récréatives pour une enfance heureuse. Cependant, en 2023, de nombreux enfants font face à des obstacles en raison de conditions de vie difficiles.
L'éducation artistique et culturelle (EAC) à l'école est soulignée comme un vecteur majeur d'accès à la culture, mais des disparités persistent. Le coût élevé des loisirs et des activités artistiques reste un obstacle principal, en particulier pour les enfants de familles à bas revenus, avec 71 % d'entre eux non inscrits dans des clubs ou associations, comparé à 38 % pour les enfants de familles aisées.
Certains enfants, en raison de lieux de vie enclavés, sont éloignés des espaces culturels, les transports en commun coûteux renforçant les inégalités. Le rapport souligne l'importance des dispositifs de "culture itinérante" pour lutter contre l'isolement social et culturel.
Parmi les recommandations figure le développement d'espaces dédiés aux tout-petits dans les lieux de loisirs, culturels et sportifs, notamment dans les bibliothèques, avec une labellisation pour faciliter leur identification.
👉 Source et rapport complet :
https://actualitte.com/article/114442/politique-publique/droits-de-l-enfant-l-indispensable-acces-a-la-culture-et-aux-livres
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