Chères toutes et chers tous,
C’est le thème délicat de la maladie que nous avons choisi pour notre dix-septième newsletter. Car la littérature doit nous permettre d’aborder tous les sujets, même les plus douloureux, pour nous aider à les affronter et à garder espoir.
Comme chaque année depuis 1985, le mois d’octobre voit se dérouler la campagne “Octobre Rose” en France et à l’étranger. Le but est de sensibiliser le public à la question du cancer du sein et de lever des fonds pour la recherche. Le site d’Octobre Rose nous le rappelle, “Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et représente la première cause de décès par cancer chez la femme.” Il est donc indispensable d’en parler pour briser les tabous tout autour de la maladie et faciliter l’accès à l’information.
Littérature et maladie, des liens ?
Ces deux sujets semblent de prime abord n’avoir rien à voir, et pourtant un rapport de l’OMS montre les effets du rôle de l’art dans l’amélioration de la santé et du bien-être. Les pratiques artistiques complètent les thérapies “classiques”.
Au sein de ces pratiques, la littérature a un rôle à jouer : elle aide à diminuer le stress et lire de la fiction aide à échapper à ses propres pensées et ainsi à sortir de la rumination. Lorsque l’on est atteint par une maladie grave, des angoisses nous bonbardent, lesquelles s’ajoutent à la maladie elle-même : la lecture permet de réduire cette double peine, et de retrouver des moments de paix dans un quotidien parfois insupportable.
L’écriture peut également être un exutoire : de nombreux écrivains atteints de maladies graves ont fait le choix d’en parler dans leurs livres, ce qui permet à certains lecteurs de s’identifier à leur parcours et aux auteurs de donner une forme aux épreuves vécues. Parmi eux, Ruwen Ogien avec Mes Milles et une nuit, Alexandre Soljenitsyne avec Le pavillon des cancéreux ou encore Sarah Pébereau, auteure en 2015 de Sarah, 30 ans, mon cancer, même pas peur !
“C’est essentiel sur mon chemin de passer le relais, de tout dire de mon combat, en espérant – je le souhaite de tout cœur – en aider d’autres touchées par la maladie que ce soit les malades ou leurs proches.” -Sarah Pébereau-
Pour approfondir les liens entre la littérature et la maladie, retrouvez l’émouvant épisode de “La grande librairie” de 2017 consacré au cancer, avec entre autres Christophe André, Patrizia Paterlini-Bréchot et Ruwen Ogien.
Les livres ont beau sembler futiles, ils sont essentiels pour nous aider à nous reconnecter avec nos émotions positives : la maladie n’arrête ni la joie, ni l’amour.
Nous vous souhaitons un bon mois d’octobre, de bonnes lectures et comme toujours, vos retours sont les bienvenus 📚✨
🎙L’interview Émotions : le bouleversant récit de Minh Tran Huy
Dans “Un enfant sans histoire”, nous découvrons la vie de Paul, petit garçon autiste, et le combat à la fois invincible et longtemps silencieux de ses parents, en écho au parcours étincelant de la "miraculée” Temple Gardin. Un livre difficile à décrire tant il est grand.
© Jean-Luc Bertini
Née en 1979 à Clamart, Minh Tran Huy est critique littéraire et écrivain. Après les romans La Princesse et le Pêcheur (Actes Sud, 2007), La Double Vie d’Anna Song (Actes Sud, 2009 ; prix Drouot 2010, prix Pelléas 2010) et Voyageur malgré lui (Flammarion, 2014 ; prix des Lecteurs L’Escale du Livre 2015), Les Inconsolés (Actes Sud, 2020 ; prix d’Ailleurs et d’Ici 2020), elle publie en août 2022 Un enfant sans histoire, actuellement en lice pour le prix Renaudot Essais et le Grand Prix des Lectrices de ELLE. Elle est aussi l'auteure d'un recueil de contes, Le Lac né en une nuit et autres légendes du Vietnam (éd. Babel, 2008) et d'un essai, Les écrivains et le fait divers (éd. Flammarion, 2017).
1/ Si je vous dis émotions et littérature, à quoi pensez-vous ?
Je songe que mes romans et récits sont tout entiers construits pour aboutir à une forme de point d’orgue émotionnel. La littérature est une question de forme, et quand j’écris, je choisis une ou plutôt plusieurs voix que je tisse, j’élabore une architecture particulière, je travaille des images, des effets d’échos et de symétrie, et j’adopte évidemment un ton et un style que j’espère singuliers. Mais si je ne prise guère le pathos – je considère que la sobriété, la retenue, permettent de faire passer ce que l’on veut faire ressentir avec infiniment plus de force – l’émotion demeure pour moi un élément essentiel dans une œuvre littéraire. La forme seule ne m’a jamais séduite ; elle peut m’intéresser à titre intellectuel ou « artisanal » - comme tout écrivain, j’aime à examiner la façon dont travaillent mes confrères et consœurs – mais je vois mes textes comme autant d’édifices de mots et de phrases destinés à émouvoir le lecteur en profondeur, à changer son regard sur le monde, à lui faire adopter de nouvelles perspectives, tout en faisant œuvre d’art.
2/ L’émotion que vous préférez voir chez une femme.
Lire la réponse à la question 3 !
3/ L’émotion que vous préférez voir chez un homme.
Je crois que ce que je préfère, chez un homme comme chez une femme, c’est leur sourire face à un enfant et la façon dont ils se laissent aller à jouer avec lui. Quand je suis dans les transports en commun avec Paul, mon petit garçon autiste de neuf ans aujourd’hui, il est un peu un révélateur. Il y a des réactions de peur, de recul et d’agacement, car pas mal de gens ne se rendent pas compte qu’il est handicapé à 80% ; ils croient avoir affaire à un gamin mal élevé. D’autres qui semblent grognons et refermés sur eux-mêmes (on est à Paris dans le métro ou un bus bondé…) s’avèrent extrêmement gentils et patients. Il arrive que Paul s’asseye près d’eux, grimpent sur leurs genoux, voire les embrassent, et leur attendrissement, leur gentillesse, sont un vrai baume au cœur.
4/ Le livre qui a suscité chez vous le plus de :
La revanche des bibliothécaires de Tom Gauld
Une BD qui croque le monde littéraire.
La ballade de l’impossible de Haruki Murakami
Un beau livre sur l’amour, l’amitié et la solitude. Sur la jeunesse et la mélancolie. Il y a quelque chose dans ce livre qui éveille en moi un sentiment de fraternité.
Shining de Stephen King
No comment !
Le temps de l’innocence d’Edith Wharton
Comment un homme profondément amoureux gâche sa vie et rate sa chance du fait des conventions sociales. Et j’adore l’œil et la plume d’Edith Wharton quand il s’agit de radiographier la bonne société et ses hypocrisies.
Des vivants de Simon Roussin
Un splendide roman graphique sur le réseau de résistance du Musée de l’homme. Immense admiration pour ces hommes et femmes qui ont donné leur vie pour leurs idées, et colère plus immense encore à l’idée qu’ils en ont été privés.
La trilogie des jumeaux d’Agota Kristof
Le ton, la forme, le propos, tout m’a semblé avoir un goût d’inédit. Du point de l’intrigue et de la construction, je songe sinon à Expiation de Ian McEwan, au Tueur aveugle de Margaret Atwood, à La Servante écarlate de la même. La façon dont ils jouent avec les points de vue pour mener le lecteur sur des fausses pistes ou révéler la vérité – ou la mettre en doute – m’a durablement marquée et amenée à travailler sur ce terrain-là dans mes romans.
5/ Un des moments les plus émouvants de votre vie de lectrice ou d’auteure ?
La découverte de l’œuvre de Haruki Murakami, et particulièrement d’Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil. Il y avait dans ce texte quelque chose d’à la fois hypnotique et profondément familier. J’avais l’impression qu’il parlait à mon âme. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai repris un de mes manuscrits pour le placer sous l’égide de ce livre, dont la narratrice use comme d’un fil d’Ariane pour délabyrinther sa vie et mieux comprendre l’amour qu’elle n’a pas su dire à un jeune homme qu’elle a perdu. C’est devenu mon premier roman, La Princesse et le pêcheur.
6/ Le personnage de roman qui vous a le plus marquée?
Les héros des romans de Haruki Murakami, parce que c’étaient des frères. Des personnages en quête, pris entre deux mondes, qui se disent ordinaires mais dont la lucidité sur eux-mêmes et la modestie impressionnent. Ils font comme ils peuvent face aux épreuves qui leur sont imposées et poursuivent leur chemin.
7/ L’auteur ou auteure qui vous touche le plus ?
Sans doute Murakami, mais cela vaut pour une certaine époque de ma vie.
8/ Où et quand préférez-vous lire ?
Chez moi, sur mon canapé, ou dans mon lit le soir. Mais je peux lire absolument partout, dans un train, dans un café, au milieu de la foule, dans le métro. Quand j’étais petite, je lisais même en marchant, de retour de l’école.
9/ À qui offrez-vous des livres le plus souvent ?
Mon mari, pour pouvoir en parler avec lui ;-)
10/ Le livre qui a changé votre vie
Aucun livre n’a changé ma vie. Les livres ont changé ma vie.
11/ Epilogue : finissez la phrase suivante > La littérature m’émeut quand…
Elle change mon regard sur une réalité que je croyais connaître, en usant d’un style, d’une langue et d’une construction qui servent son propos, sans que la recherche littéraire prenne le pas sur le fond de ce qui m’est raconté. C’est que j’ai essayé de faire avec Un enfant sans histoire comme je le dis d’ailleurs à la fin du texte : je voulais un livre qui « informe et alerte, émeuve et serre le cœur, crée des connexions inattendues et ouvre des perspectives, invente quelque chose et apporte un peu de beauté, sans mentir, ni rien déformer de ce qui était. »
🧠 Les secrets de nos émotions : méditer pour dompter le stress
Aux côtés de la lecture, pratiquez la méditation !
En effet, de nombreuses études ces dernières années montrent ses effets positifs sur la réduction du stress.
D’après une équipe dirigée par la psychologue canadienne Linda Carlson, La méditation aurait même un effet biologique puissant, notamment chez les patientes atteintes de cancer. Chez ces patientes, on constate en effet, dans la plupart des cas, un raccourcissement de l’extrémité des chromosomes appelées télomères. Or méditer régulièrement réduirait la libération d’hormones comme le cortisol et l’adrénaline et diminuerait l’usure des chromosomes.
Dans une autre étude, des chercheurs de l’université d’Ottawa constatent que la méditation dite de “pleine conscience” (souvent appelée Mindfulness) aide à soulager des douleurs neuropathiques, dans le cas de femmes atteintes d'un cancer du sein.
Sans prétendre qu’elle fait des miracles, la méditation est donc un soutien quotidien pour faire face à la maladie. Pour en savoir plus, vous pouvez par exemple et entre autres découvrir le site de la Maison de la Méditation.
📚 Readlist : les 3 livres du mois
Nous vous proposons ce mois-ci 3 romans sur le thème du cancer du sein. Comme à chaque fois, cette sélection subjective et passionnée est issue des coups de 💜 de la communauté Love for Livres.
1/ Pour suivre la métamorphose d'une jeune femme dont la maladie révèle la soif de vivre.
Une joie féroce par Sorj Chalendon, Grasset, (2019).
2/ Pour s'émerveiller des pouvoirs de l'art et de l'amour sur la santé.
La chambre des époux par Eric Reinhardt, Gallimard (2017).
3/ Pour découvrir une belle histoire de solidarité face à la maladie.
La mélodie des jours par Lorraine Fouchet, Robert Laffont (2010).
📬 Une histoire : Audre Lorde, le combat d’une auteure afro-américaine atteinte du cancer du sein
“La poésie cisèle la parole pour qu’elle exprime et guide cette exigence révolutionnaire, l’accomplissement de cette liberté.” -Audre Lorde-
Née en 1934 et décédée en 1992, l’essayiste et poétesse afro-américaine Audre Lorde a centré son oeuvre sur les questions des discriminations. Femme noire et lesbienne aux Etats-Unis, ses poèmes étaient pour elles le lieu d’expression de ses émotions et de ses réflexions. Profondément engagée, ses recueils et essais ont été couronnés de plusieurs prix tels que l’American Book Award pour “A burst of light” ou le prix Lambda Literary pour “The marvelous arithmetics of distance” et “ Undersong”.
En 1978, Audre Lorde est diagnostiquée d’un cancer du sein. Elle luttera contre la maladie jusqu’à sa mort 14 ans plus tard. Elle subit une mastectomie à la suite de laquelle elle refuse de porter une prothèse, considérant que cela la couperait de sa maladie et l’empêcherait de tirer de la force de cette expérience. Elle relate ce combat dans le Journal du cancer, paru en 1980. L’oeuvre d’Audre Lorde a marqué les mouvements féministes et antiracistes.
Un poème extrait du Journal du cancer pour s’imprégner des mots de cette femme au parcours impressionnant :
“Aujourd'hui pourrait être le jour.
Je pourrais lâcher les amarres et dériver
jusqu'au bout de la jetée
délover dans l'eau les cordages
vaisseau de lumière clairière de lune
voguer sur les courants jusqu'au coucher du soleil
et quand je ne serai plus là
une autre inconnue te trouvera
lovée dans le sable chaud
trésor échoué et t'aimera
pour ces histoires différentes
que tes mers racontent
et les fleurs à-demi écloses
que ma saison a fait naître
continueront à exhaler leur parfum
dans un bourdonnement réconfortant.
Mais ce jour
n'est pas encore le jour.
Ce jour.”
📜 Citation(s)
“La maladie n'a qu'un droit, c'est le droit au remède.” - Louise Ackermann, Les pensées d'une solitaire-
“La lecture peut nous aider à comprendre ce qui nous affecte et à organiser ce que nous avons à accomplir. Puis, à un moment, ayons la sagesse, ou la force, de revenir vers la vie pour éviter le péril de la fuite dans la fiction, qui deviendrait alors un refuge plus qu'un lieu de transformation.” -Christope André, Consolations-
✨ Actualités de Love for Livres et des livres`
La saison des prix littéraires est arrivée et avec elle, le Femina !
Le mois dernier, nous évoquions la rentrée littéraire, et vous proposions notre sélection de livre parmi les dernières sorties. Nous sommes à présent entrés dans la saison des prix littéraires, ce qui est l’occasion de vous parler du Prix Femina. En 1904, le prix Goncourt est attribué à Léon Frapié alors que Myriam Harry était favorite avec La conquête de Jérusalem. 22 femmes travaillant au magazine “La vie heureuse” contestent cette décision jugée misogyne (On rappelle que le Goncourt n’est attribué à une femme pour la première fois qu’en 1944 !), et décident de créer un nouveau prix littéraire pour prendre le contrepied. Myriam Harry en fut la première lauréate. Depuis plus d’un siècle, le prix Femina récompense chaque année une oeuvre francophone en prose ou en vers, avec un jury exclusivement féminin.
Voici la sélection pour le prix Femina du roman français de cette année. Avez-vous un favori ? N’hésitez pas à envoyer vos pronostics à contact@loveforlivres.com !
Lundi 10 octobre, Journée mondiale de la santé mentale
Chaque année, un constat amer : énormément de personnes souffrant de maladies mentales ne sont pas prises en charge correctement, voire pas du tout prises en charges. La journée mondiale de la santé mentale, en lien avec l’OMS, a pour but de sensibiliser le public sur les questions de santé mentale, de mettre à disposition des ressources et de réfléchir à des systèmes de soin plus complets et efficaces.
La santé mentale et le bien-être sont liés à la santé physique : en prendre soin est primordial. Les livres sont nos alliés dans cette entreprise : la lecture immersive de fiction réduit le stress et peut soulager les états d’anxiété. Pour en savoir plus sur les bienfaits de la lecture sur la santé mentale, n’hésitez pas à essayer un de nos programmes de bibliothérapie !
A vos agendas !
📆 RV le 20 octobre de 12h45 à 13h45 pour découvrir la bibliothérapie en entreprise sur le thème “Prendre en compte vos émotions au travail”. Ce webinar est destiné principalement à la communauté RH. Pour vous inscrire, vous pouvez envoyer un email à contact@loveforlivres.com
📆 Et deuxième Rv le le 15 novembre à 12h45 pour la seconde édition de notre Cercle de lecture au coin du feu des émotions ! Il sera dédié à Annie Ernaux qui vient de se voir décerner le Prix Nobel de Littérature.
Le concept ?
Inspiré des très célèbres "Shared reading circles" qui ont attiré des miliers de personnes en Europe du Nord, un petit groupe de lecteurs et lectrices échangent autour de thèmes et textes variés. Chaque lecture donne lieu à une discussion ouverte et en confiance. Comme dans un groupe de randonnée, nous cheminons avec des textes.
L'objectif ?
(Re)trouver le plaisir de lire et aborder un thème de la vie quotidienne ou un.e auteur.e autrement avec des personnes diverses, sans jugement et en toute simplicité.
Le thème de cette session : Annie Ernaux
⚠️ Gratuit, sur inscription, limité à 12 places. Pour s’inscrire, écrire à contact@loveforlivres.com
Programme manager sur le thème “Gérer l’incertitude”
En cette rentrée, nous avons animé pour deux grandes entreprises (un cabinet de conseil et une industrie) deux formations autour du thème “Gérer l’incertitude” en se fondant sur des livres et les sciences cognitives. Ces moments de formation sont toujours forts parce que les participant.e.s s’y livrent (c’est le cas de le dire !) d’une manière particulière. Les récits choisis sont aussi autant d’instants de respiration et d’illustration créative qui viennent en soutien à la mémorisation et à la pratique. Pour revenir dans l’entreprises boostés !
Participation au débat sur les solutions pour lutter contre l'illettrisme au Labo de l'édition
Le 9 septembre dernier pendant les Journées Nationales d’Action contre l’Illétrisme (JNAI2022), nous avons eu le plaisir d’intervenir au Labo de l’Edition à l’invitation du CDRIML et de l’association Langues Plurielles pour évoquer nos interventions auprès de personnes en situation d’illétrisme. Nous avons notamment parlé du programme “Nouveaux chapitres” en Meurthe et Moselle en partenariat avec l’ONG BSF auprès de personnes primo-arrivantes. Une discussion passionnante sur les innovations sur ce sujet.
On parle de nous
Rendre les entreprises plus inclusives en utilisant les neurosciences, selon Laurent Depond, c’est possible ! Dans son dernier ouvrage Intelligence relationnelle et inclusion (Dunod, 2022, Les carnets des soft skills), se fondant sur sur plus de 35 ans de recherches scientifiques appliquées, il nous donne des clés pour décrypter les fonctionnements humains et développer notre intelligence relationnelle et adaptative au travail. Parmi elles, la bibliothérapie et Love for Livres y sont cités comme pistes pour développer des récits personnels et collectifs moins stéréotypés !
Notre engagement : lire pour mieux vivre, lire pour un monde meilleur.
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