Chères toutes et chers tous,
Nous voilà déjà en mars ! Ce mois est l’occasion de revenir sur l’une des causes chères à notre équipe, celle des droits des femmes et de leur place dans la société, particulièrement dans le monde artistique et littéraire. Évincées de l’Histoire de la littérature pendant des siècles, les femmes ont pourtant pleinement contribué à la construction d’une culture littéraire mondiale. L’invisibilisation de leur art au profit d’une surreprésentation des productions masculines a doté l’acte de lecture d’une dimension fortement symbolique au fil du temps : déjà synonyme de lutte contre l’obscurantisme, la lecture s’est érigée en véritable source d’émancipation pour certaines femmes qui y ont trouvé une voie vers leur propre liberté.
« La littérature m’a toujours, depuis les Illuminations, donné cette impression qu’il y avait un incendie quelque part, partout, et qu’il me fallait l’éteindre. » Françoise Sagan
Si les femmes ont toujours fait partie intégrante du milieu littéraire, la conquête du statut d’autrice n’a pas été de tout repos. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les femmes sont investies d’une double mission en se faisant à la fois écrivaines et protectrices des lettres. Les salons littéraires, véritables institutions du monde culturel de l’époque, sont presque toujours présidés par des femmes. Parmi les salonnières les plus connues, Mme du Châtelet, Mme d’Épinay, Mme du Deffand… Dans ces salons, l’art de la conversation prime : on parle philosophie, littérature, on échange des avis et des critiques. Les femmes y tiennent un rôle essentiel en dictant les tendances et en inspirant les grands esprits (masculins!) de leur temps. Les « Précieuses » que Molière tourne en ridicule dans sa célèbre pièce se réunissent alors à Rambouillet pour échanger et écrire ; on leur attribue aujourd’hui l’invention du roman moderne !
Présentes et investies sur la scène littéraire, les femmes restent cependant au second plan : si elles peuvent être source d’inspiration, elles ne sont jamais reconnues en tant que créatrices. Le jugement à l’encontre de celles qui se risquent à l’écriture est sans appel : « [L]es femmes qui écrivent ne sont plus des femmes. Ce sont des hommes — du moins de prétention — et manqués ! Ce sont des Bas-bleus. » , écrit Barbey d’Aurevilly. Il n’est pas convenable alors pour une femme de vouloir être écrivain, et c’est bien pour cela que Madame de La Fayette publie presque exclusivement sous pseudonyme, ou que Madeleine de Scudéry emprunte le nom de son frère pour signer ses romans. Louise Colet, poétesse et femme de lettres française du XIXe siècle, subit également les affres de la misogynie de ses contemporains : Flaubert déclare ainsi qu’elle « fait de l’art un déversoir à passions, une espèce de pot de chambre où le trop-plein-de-je-ne-sais-quoi a coulé ».
« Faire l’histoire des femmes, c’est contribuer à sortir les femmes des silences de leur histoire. » Michelle Perrot
Contre vents et marées, les femmes n’ont jamais cessé d’écrire et de se battre pour faire entendre leur voix. Pour autant, si elles se distinguent désormais par leur nombre, leurs œuvres restent largement sous-représentées et peu valorisées dans le milieu littéraire ou éducatif. En 2013, le centre Hubertine Auclert publiait une étude à destination des professionnels de l’éducation qui alertait sur le manque de représentation des femmes dans les manuels scolaires. Après avoir analysé 17 manuels de français de niveau seconde, le constat est sans appel : 3,7 % de femmes auteures seulement sont citées - souvent en qualité de muses - contre 96, 7 % d’hommes.
Les institutions littéraires sont également loin de relever le défi de la parité. Ce n’est qu’en 1980 que la première femme est admise à l’Académie Française – qui existe pourtant depuis 1635 ! – et les rares figures féminines a y avoir été élues ne sont encore qu’au nombre de 8 sur plus de 700 membres… Quant aux prix littéraires, ils ont longtemps été très majoritairement décernés à des hommes. Selon les chiffres 2022 de l’Observatoire de l’égalité entre femmes et hommes dans la culture et la communication, parmi les 937 lauréats des 14 prix les plus prestigieux décernés entre 1900 et 2021, on ne compte encore que 234 autrices.
Si le chemin de la pleine reconnaissance du potentiel créatif des femmes semble encore long, soulignons cependant quelques progrès encourageants : sur les neuf grands prix littéraires d'automne 2022, cinq ont été décernés à des autrices. Cette même année, quatre femmes figurent parmi le palmarès des auteurs ayant vendu le plus grand nombre de livres en France.
Un monde nouveau semble en cours d’écriture…
Nous vous souhaitons un beau mois de mars et de bons livres d’écrivaines ! Comme toujours, vos retours sont les bienvenus 📚✨
🎙L’Interview Émotions : Judith Elmaleh
Dans Une reine, Judith Elmaleh fait dialoguer deux femmes de deux générations différentes. Fraîchement divorcée de son deuxième mari, Anna se réfugie à Casablanca chez sa grand-mère, où de lourds secrets familiaux lui sont révélés. Un premier roman puissant et émouvant.
©Céline Nieszawer
Née en 1969 à Casablanca, Judith Elmaleh est une metteuse en scène, scénariste, réalisatrice et auteure française. Passionnée par le monde du spectacle, elle a travaillé pour le théâtre, la télévision ou encore le cinéma. Une reine est son premier roman.
1/ Si je vous dis émotions et littérature, à quoi pensez-vous ?
Ça va de pair pour moi. C’est la littérature qui m'a fait connaître mes premières grandes émotions à l’adolescence, qu’elles soient amoureuses voire même intellectuelles pour certains auteurs. La littérature donne des émotions pures.
2/ L’émotion que vous préférez voir chez une femme.
Le courage, la force.
3/ L’émotion que vous préférez voir chez un homme.
La douceur et la force.
4/ Le livre qui a suscité chez vous le plus de :
Le monde selon Garp de John Irving. C’était la première fois que je lisais un personnage aussi atypique.
Le livre de ma mère d’Albert Cohen.
La littérature ne me fait jamais peur ; je suis en sécurité avec mon livre.
Belle du seigneur d’Albert Cohen. Parce que c’est sur une illusion de l’amour, et la mort de ce sentiment amoureux.
Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody. À l’époque, c’était un livre qui avait fait l’actualité. Une femme épouse un iranien et ne peut plus quitter le pays. Elle décide alors de s’enfuir avec sa fille. C’est une histoire vraie. Je venais d’avoir ma fille, je me suis imaginée dans une situation pareille.
Je m’appelle Asher Lev de Chaïm Potok. Une histoire assez atypique d’un jeune homme dans une communauté juive orthodoxe qui a un don pour la peinture et doit sortir de cette communauté. Un très beau livre.
5/ Un des moments les plus émouvants de votre vie de lectrice ou d’autrice ?
D’auteure, quand je me suis rendu compte que je n’avais jamais verbalisé clairement ce que je venais d’écrire. L'écriture m’a permis de comprendre des mécanismes de mon histoire familiale. Tout s’est reconnecté. Je me suis rendu compte qu’il n’y avait que de cette manière que ça pouvait sortir.
6/ Le personnage de roman qui vous a le plus marquée ?
Asher Lev car c’est quelqu'un qui a l’appel de la fibre artistique, et qui assume de renier son éducation parce qu’il est un artiste. Il a besoin de s’exprimer artistiquement.
7/ L’auteur ou autrice qui vous touche le plus ?
Il y en a tellement ! Tous me touchent d’une certaine manière. Ceux qui me touchent le plus sont les auteurs qui parlent de l’intime avec pudeur.
8/ Où et quand préférez-vous lire ?
Partout, dans le métro, dès que j’ai un moment, en marchant… Ce que je préfère c’est dans les transports ; ça me met dans une bulle. Parfois je prends le métro juste pour finir mon livre ! J’ai tellement loupé de stations parce que j’étais plongée dans ma lecture…
9/ À qui offrez-vous des livres le plus souvent ?
À mes enfants et à mon compagnon. Parfois juste le titre d’un livre ou sa couverture change quelque chose, donc même s’ils ne les lisent pas, je les offre.
10/ Le livre qui a changé votre vie.
À l’est d’Eden de John Steinbeck. Pas pour l’histoire, mais parce que je n’aurais voulu être nulle part ailleurs qu’avec ce livre. J’étais tellement plongée dans l’écriture, dans une espèce de tourbillon… Il a changé mon rapport à la lecture.
Épilogue : finissez la phrase suivante > La littérature m’émeut quand…
Elle me fait admettre une vérité ou une évidence que je n’avais pas vue. Là je me dis “Mais bien sûr ! C’est ça”.
📚 Readlist : Quand les femmes s’émancipent
Nous vous proposons ce mois-ci 3 livres mettant en scène des femmes qui trouvent le courage de s’émanciper des conventions pour vivre leur vie comme elles l’entendent. Comme à chaque fois, cette sélection subjective et passionnée est issue des coups de 💜 de la communauté Love for Livres.
La Paix des ruches, Alice Rivaz. Une femme explore les recoins de sa vie intérieure en interrogeant ses relations amoureuses et en questionnant les rapports de domination qui se développent au sein des couples. Un roman préfacé par Mona Chollet qui fait écho aux réflexions contemporaines sur les rapports de sexe et résonnera en chacun.e d’entre nous.
Une si longue lettre, Mariama Bâ. Endeuillée de son mari, Ramatoulaye se remémore les souvenirs d’une jeunesse en quête d’émancipation et les douloureux moments qui ont marqué sa vie conjugale. Une plongée vibrante d’émotions dans le genre épistolaire.
La Femme révélée, Gaëlle Nohant. L’exil d’une jeune femme dont la conscience s’éveille à mesure qu’elle s’éloigne de son fils et de son mari. Un roman d’émancipation haletant sur fond historique, politique et social.
🧠 Les secrets de nos émotions : le cerveau a-t-il un sexe ?
Avez-vous déjà entendu dire avec assurance que le cerveau des hommes serait en moyenne plus gros que celui des femmes ? Pire encore, que cela serait signe d’une intelligence masculine supérieure ? Les neurosciences ont prouvé qu’il s’agissait d’une idée reçue quoique très répandue. Alors, existe-t-il vraiment des cerveaux masculins ou féminins ?
Dans leur essai Le cerveau a-t-il un sexe ?, la neuropsychologue Daphna Joel et la journaliste Luba Vikhanski expliquent que certaines spécificités cérébrales peuvent être liées au genre de l’individu. Les femmes semblent, par exemple, disposer de meilleures connexions entre les hémisphères cérébraux, ce qui améliorere leur mémoire et leur sociabilité. D’un autre côté, les hommes présenteraient une meilleure connectivité à l’intérieur même des hémisphères, ce qui facilite la perception et la coordination de l’action.
Il existerait donc bel et bien d’après la science des différences entre les femmes et les hommes, mais les autrices expliquent que celles-ci ne s’additionnent pas entre elles pour former des cerveaux masculins ou féminins ; au contraire, elles se mélangent en formant des cerveaux que l’on pourrait qualifier d’« intersexués ». Ces derniers sont constitués d’une mosaïque de caractéristiques dont certaines sont en moyenne plus présentes chez les femmes et d'autres chez les hommes, et dont d'autres encore se retrouvent chez les deux sexes. De plus, le cerveau est malléable : tout au long de notre vie, il évolue en fonction de nos expériences et de nos rencontres. Rien n’est donc figé et encore moins par rapport à un sexe défini.
En conclusion, la neurobiologiste Catherine Vidal l’affirme : « Il est impossible de deviner, en regardant un cerveau adulte, s'il appartient à un homme ou à une femme. » A bon entendeur…
📬 Une histoire : George Sand, envers et contre tous
George Sand, de son vrai nom Amantine Dupin, naît en 1804 d’un père appartenant à la grande bourgeoisie et d’une mère issue de la classe populaire. Cette double ascendance la marque profondément. Elle est élevée par sa grand-mère au domaine de Nohant, dans l’Indre. C’est lors de ses deux années passées au Couvent des Augustines anglaises qu’elle commence à écrire, alors âgée de quatorze ans. En 1822, elle épouse l'avocat François Casimir Dudevant et donne successivement naissance à un fils et à une fille. Une dizaine d’années plus tard, ce mariage prend fin et la future écrivaine entretient plusieurs liaisons avec des hommes célèbres tels que Frédéric Chopin, Alfred de Musset ou Alexandre Manceau.
Sa carrière littéraire débute en 1831, lorsqu’elle coécrit des articles pour Le Figaro avec son amant Jules Sandeau. Le couple publie un premier roman écrit à quatre mains sous le pseudonyme J. Sand, abréviation de Jules Sandeau. Amantine Dupin adopte alors le nom de plume de George Sand qui joue sur l'androgynie du prénom “George” – sans s – , ambigüité que l’autrice entretiendra en portant des costumes masculins. Son premier roman, Indiana, connaît un véritable succès. Elle devient l’une des écrivains les plus prolifiques de sa génération en s’essayant à de nombreux genres : roman, textes politiques, autobiographie, théâtre… À travers ses œuvres, elle affirme ses positions féministes et sa lutte contre les préjugés sociaux.
En dépit du succès rencontré par ses livres, George Sand est la cible d’attaques misogynes extrêmement virulentes de la part du milieu littéraire de son époque. Son œuvre est abondamment critiquée, les femmes écrivains suscitant la méfiance et le mépris : le talent littéraire est alors considéré comme l’apanage des hommes. Parmi ses détracteurs, on retrouve Baudelaire, qui en brosse le portrait suivant dans son journal : « Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde ; elle a, dans les idées morales, la même profondeur de jugement et la même délicatesse de sentiment que les concierges et les filles entretenues. » De son côté, Eugène Delacroix l’accuse d’écrire « trop et pour de l’argent », tandis qu’Edmond de Goncourt ne rougit pas d’écrire que « [s]i on avait fait l’autopsie des femmes ayant un talent original, comme Mme Sand, Mme Viardot, etc… on trouverait chez elles des parties génitales se rapprochant de l’homme, des clitoris un peu parents de nos verges ».
À ces dénigrations littéraires s’ajoutent les commentaires malveillants sur sa vie personnelle, notamment sentimentale. George Sand fait scandale : ses habits masculins, son indépendance et son refus catégorique du mariage suscitent les propos haineux de ses contemporains. Violemment attaquée par François-Lazare Breuillard qui critique son apparence et ses habitudes de vie à l’occasion d’un discours particulièrement offensant, elle lui intente un procès qu’elle remporte. À plusieurs reprises, elle est obligée de rappeler aux critiques littéraires qui s’emparent de son intimité son droit à la vie privée.
George Sand s’éteint à Nohant en 1876 après avoir partagé ses vieux jours entre écriture et temps passé auprès de ses petits-enfants. Elle aura été la seule femme écrivain du XIXe siècle à vivre de sa plume. Ses écrits sont passés à la postérité : elle est aujourd’hui l’une des rares femmes à figurer dans les manuels scolaires. En dépit de la misogynie dont elle fut victime en son temps, elle est parvenue à s’imposer comme l’une des plus grandes autrices de sa génération et de l’Histoire de la littérature.
📜 Citation(s)
« La littérature est ouverte à tout le monde. Je refuse de vous laisser m'interdire la pelouse, tout surveillant que vous êtes. Fermez à clef vos bibliothèques si ça vous chante ; mais il n'y a ni porte, ni serrure, ni verrou que vous puissiez mettre sur la liberté de mon esprit. » Virginia Woolf
« L’irrévérence des jeunes filles devrait être l'objet de toutes nos attentions, elle devrait être archivée et transmise. Il faudrait les chérir, ces trop courtes années durant lesquelles les jeunes filles ignorent la prudence, le respect et le remords. » Lola Lafon
« Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres. Une révolution, bien en marche. Une vision du monde, un choix. Il ne s'agit pas d'opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l'air. » Virginie Despentes
✨ Actualités de Love for Livres et des livres
Parce que les livres constituent un outil puissant d’accompagnement et de soin, nous voulons partager les fondements, apprentissages innovants et conseils pratiques que nous avons acquis à travers plusieurs dizaines d’ateliers et programmes de bibliothérapie dans 7 pays d’Europe. C’est ainsi qu’est née notre Academy qui formera des professionnels et praticiens en bibliothérapie en France et à l’international à partir des sciences cognitives et des livres de fiction tout particulièrement. Les premières sessions débuteront au mois de mai. Vous êtes coach, médiateur ou médiatrice culturel, enseignant.e, soignant.e, chargé.e de RH ou simplement curieux ou curieuse ? Inscrivez-vous dès maintenant à un échange de 30 minutes en ligne gratuit et sans engagement pour découvrir notre offre et mieux comprendre les enjeux et contenus de nos parcours de formation !
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Découvrez la Heart Leadership Library, mini-bibliothèque innovante de notre cru
En partenariat et au service de la Heart Leadership University, un mouvement de dirigeants et une université pionnière pour préserver notre humanité au 21ème siècle, Love for Livres a conçu une mini-bibliothèque à destination des dirigeant.e.s d’entreprises. Le but ? Favoriser les rapports sociaux au sein des équipes et le bien-être au travail à travers une sélection de livres retenus pour leurs qualités humanistes et créatives. De quoi développer son intelligence émotionnelle! Si vous êtes intéressés par ce projet innovant et dont les équipes raffolent, contactez-nous (contact@loveforlivres.com) !
Clap de fin pour le projet Bookpower !
Une page se tourne… En 2021, Love for Livres se lançait dans l’aventure Bookpower : un programme de bibliothérapie visant à accompagner des femmes et des jeunes en situation de fragilité au plan personnel et professionnel dans trois pays européens (France, Espagne, Italie) grâce au soutien de l’agence Erasmus +. Toutes les bonnes choses ont une fin, et c’est après un séminaire très stimulant rassemblant toute l’équipe que notre projet est arrivé officiellement à son terme. Nous remercions tous les partenaires, les participantes ainsi que l’agence Erasmus +, et espérons poursuivre notre aventure européenne à travers de nouveaux projets à l’avenir !
Un nouveau prix littéraire à l’occasion du festival Quais du Polar
Du 31 mars au 2 avril 2023 aura lieu la 19e édition du festival Quais du Polar à Lyon, le premier festival européen consacré à ce genre. À cette occasion, le magazine Society s’associe au Tribunal judiciaire de Lyon pour créer un nouveau prix littéraire : le prix Polar et Justice. Chaque année, il récompensera une œuvre non-fictionnelle traitant d’un fait divers, alors que le true crime est de plus en plus populaire. Quant au jury, il sera composé d’artistes, journalistes et professionnels du système judiciaire. Le premier lauréat sera révélé cette année le 31 mars. Affaire à suivre !
Le lauréat du grand prix RTL-Lire Magazine bientôt révélé !
Depuis 1982, la radio RTL et le magazine littéraire Lire récompensent chaque année un roman francophone issu de la rentrée littéraire de janvier. Les rédactions de RTL et de Lire présélectionnent dix romans en janvier, puis réduisent cette liste à cinq finalistes. C’est ensuite au jury, composé de cent lecteurs choisis par vingt libraires partenaires, de désigner le lauréat, qui sera cette année révélé le 27 mars. Parmi les finalistes, nous retrouvons Adèle Bréau avec L’Heure des femmes, Philippe Claudel avec Crépuscule, Marie-Hélène Lafon avec Les Sources, Gaëlle Nohant avec Le bureau d’éclaircissement des destins et Véronique Ovaldé avec Fille en colère sur un banc de pierre.
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